mardi 20 août 2024

Exit 11 : centre d'art contemporain

 Il est écrit en grand "Centre d'Art Contemporain" sur la façade. Et j'y suis invité. Oh, ce n'est pas la première fois. J'y ai exposé déjà il y a trois ans parmi une douzaine d'artistes fous. Mais cette fois-ci, nous ne serons que cinq. J'y pose de belles pièces, dedans comme dehors. Et pour le vernissage, je jouerai Poketo poketo poketo poumpoumpoum parmi les fleurs, les arbres, les sculptures africaines et les vieilles pierres du château.




Les quatre autres s'appellent Olivier  Cellière, Raphaël Decoster, Mira ou Alain Verschueren. Le premier recolle des affiches déjà bouffées par les escargots (ils sont invités à l'expo avec leur mobil-home de nacre), le second nettoie des racines déterrées sechées comme des méduses de bois sous globes de verre et le troisième a tellement la nostalgie de la mer qu'il la filme, allant et venant au rythme de sa respiration. C'est de l'art contemporain. 



Quant à moi, sûr de ne pas être de la famille, je placarde mes affiches naïvement revendicatrices sur les murs de brique. Une ou deux linogravures originales décorent la librairie et le fleur de "Tout Ce qui Avance" figure au sein de la galerie. Non, ce n'est pas conceptuel et ça ne se vend pas très cher. Je ne suis pas de la famille, je vous dis. Juste heureux de me trouver là.

Et d'ailleurs : ce jour de vernissage est magnifique. Le lieu est magnifique. Et faire éclater de rire les trente personnes qui me suivent dans ma déamblation poétique au milieu de ce jardin-là est magnifique. C'est Fred Chemama qui l'a filmé.




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