9 juillet. Je joue à Stavelot, le long du circuit de Francorchamps. Et j'apprends cet après-midi deux choses importantes : Tout d'abord que le circuit rapporte de l'argent aux communes traversées, dont Stavelot où je me trouve debout à débiter des alexandrins en imitant Claude François. La commune investit cet argent dans la culture, par exemple. Le bourgmestre l'a dit dans son discours d'ouverture du festival (VTS). Je suis donc ici grâce aux courses automobiles que je déteste. Que j'exècre. Que je trouve dangereuses et inutiles. Il n'est plus l'heure de tourner en rond pour savoir qui est le plus fort quand on sait que cela produit le gaz qui tuera nos enfants.
La seule chose qui me console vient de la liaison entre les deux nouvelles. C'est donc grâce aux arbres qu'ils font la course et grâce à la course que je peux dire des poèmes? Je conclus : c'est grâce aux arbres que je peux dire des poèmes. Merci Jean-Sapin, merci Marie-Prunier.
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