Du 3 au 17 août prochains, la poésie se rendra à pied d'un village à l'autre en province de Namur. C'est le spectacle Ni Cage Ni Nid, et les joyeux comparses de la Cie des Chemins de Terre dont je suis.
Mercredi 3 août 20h : Grand Marchin
Jeudi 4 août 20h : Ohey, ferme de Henrichêne
Vendredi 5 août 20h : Havelange, ferme de Froidefontaine
Samedi 6 août 20h : Heure-en-Famenne, rue du Stipy
Dimanche 7 août 20h : Buissonville
Lundi 8 août 20h : Houyet, Petit marché de producteurs
Mardi 9 août 20h : Mesnil-Eglise
Mercredi 10 août : Dinant
Jeudi 11 août : Mont Godinne, spectacle à l’Hôpital
Vendredi 12 août 20h : Namur centre
Samedi 13 août 20h : Franière
Dimanche 14 août 20h : Sombreffe, fête de village, spectacle à 17H30
Lundi 15 août 20h : Petit Leez (Château) Galerie Exit 11
Mardi 16 août 20h : St Servais, maison communautaire
Mercredi 17 août 20h : Namur, rue Ponty.
Comme nous jouons chez des privés, nous ne pouvons pas rendre publiques leurs coordonnées. Toutefois, les représentations sont ouvertes à tous! Appelez nous au 0479 49 17 60 pour en savoir plus.
Le spectacle en deux mots :
« Avant la république des poils et des plumes, il n’y avait rien. Après la dictature des brosses à dents électriques, il n’y aura plus rien. » clament ces poètes fous, debout sur le trottoir. C’est Jean-Louis Banal et Jean-Claude Banal, les frères Banaux, qui sont venus vous avertir que notre fin est proche. Et qu’il vaut mieux en rire.
Texte de Timotéo Sergoï
Musique de Maxime Georis
Arrangements Chris Devleeschouwer
Mise en scène de Jean Lambert
Avec Chris Devleeschouwer et Stéphane Georis
Spectacle créé avec le soutien de latitude 50, le CAR à Ath, la Maison de la Poésie de Namur, le Festival de Chassepierre, la Fédération Wallonie-Bruxelles,secteur Cirque-Rue-Arts Forains, le service culture de la Province de Liège et Tribal Souk à Fratin. Merci à eux.
1 commentaire:
pour la "marche" des philopsophes, ( et des poètes réunis ), j'ai ce qu'il vous faut...
"Le temps de connaître le désert "
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Il est toujours temps de connaître le désert,
en oubliant tout ce que j'ai écrit.
Qu'on se le tienne pour dit,
je peux sillonner la terre
sans prononcer un mot,
allégé du poids de l'écriture,
mais pesant sur mes épaules, l'air pur
et un petit sac à dos.
Tous les poèmes, je les ai oubliés :
dans une marche à quatre kilomètres à l'heure,
je me passe très bien de lecteurs :
ma trace se dissout, alors que se referme le sentier
ce que j'ai publié se perd dans la distance
vous pourrez même déchirer
les livres trop lourds pour m'accompagner
- on dira que mon esprit est en vacances ! -
Quand j'avance d'un pas, vient le suivant
il me reste peu de place pour la pensée:
c'est un balancement cadencé
qui m'occupe complètement:
je m'effacerai des anthologies,
dans le sable et les pierres,
j'arracherai des pages du dictionnaire
pour composer mon poème de l'oubli...
RC
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