vendredi 8 avril 2022

Amay, Nouvel an poétique


C'est la maison de la poésie d'Amay qui fête le nouvel an. En mars? Oui, c'est le printemps. Et SEPTembre devrait être le septième mois, si l'année commençait aujourd'hui. Les poètes ont toujours raison.

Alors Dominique Massaut ouvre son tout nouveau livre. Un collectif. Ou plutôt, une réunion d'amis autour de sa table, de son café fumant et de ses mots chaleureux. La salle est longue et étroite et sa voix porte bien. Puis une autre voix se lève tout au milieu de la pièce et donne son verbe haut. Une autre encore derrière moi. Laurence Vielle et Vincent Tholomé dialoguent de loin des invectives magiques qui invitent à nous déshabiller. Pas tout de suite. Vincent Granger souligne avec sa clarinette les phrases de Catherine Barsics. Jérémie Tholomé est là aussi, debout. Catherine Serre reprend des mots, David Gianonni traduit, ivre comme un Italien de chianti et de poésie, et le très sage Jean-Pierre Massaut (le père de Dom) courbé sur sa canne, écoute et file un vers en latin. C'est à mon tour, je me lève pour me tenir debout sur ma chaise.

Et puis il y a quelques affiches sur les murs de la rue pour ceux qui ne sont pas entrés. Elles sont là pour quelques semaines.






Aucun commentaire: