dimanche 3 juillet 2022

Boucq, un dimanche en bouquins.

 - S'il pleut, c'est la catastrophe! 

(C'est la catastrophe. Il pleut sur le festival)

- Et si, en plus, l'électricité se coupe, nous n'aurons ni lumière ni micro pour les poètes!

( Et l'électricité se coupe. C'est la catastrophe. Pourtant, Aurélien Dony fait un tabac, debout à côté du micro)

- Aïe, merde! ce bic s'arrête de couler. C'est la catastrophe totale!

( Et je trouve un autre stylo pour continuer à dédicacer. Tout n'est pas désespéré.)





Nous sommes à Boucq (Meurthe et Moselle), et c'est le festival de poésie, le final de POEMA. Les poètes dorment chez madame la maire et les fermiers ont sorti un générateur. Les éditeurs allument les lampes de poche et la salle des mariages résonne de rires. Quelle belle journée! Cette coupure d'électricité qui a tout de même duré près de 12 heures, entre la lecture d'Aurélien et le repas du soir que nous vivrons dehors, sous le barnum blanc alors que le soleil disparaît et qu'il pleut ses dernières gouttes. Lentement, les assiettes de pâtes disparaissent dans la nuit et l'on ne sait plus si on boit du rouge, du blanc ou de la bière. Qu'importe, la journée fut belle. Poétique à souhaits. et elle donne sans doute une idée d'un avenir possible. Sans électricité. Et avec Poésie pour lumière.






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