Blaise Cendrars, Brasier d'étoiles filantes

Blaise Cendrars, Brasier d'étoiles filantes

éd. Transboréales (Paris) fev 2014

Mais qu'est-ce?

Une bio du poète manchot. Une de plus? Oui, sans doute. mais celle-ci s'adresse à lui comme à un père spirituel, à un ami, un voyageur de passage à qui on demande de raconter. La Bolivie? Le Brésil? Moscou en feu? Paris au début du vingtième, en compagnie de Chagall ou de Fernand Léger. C'est signé Stéphane Georis, mon véritable pseudo, demandé par l'éditeur chez qui déjà "Le triomphe du saltimbanque" était sorti.

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Extrait :

" Cette fournaise, ce ventre brûlant infini de machine à vapeur, de locomotive rouge qui parcourt le paysage sans jamais s'arrêter, sans même se poser la question des gares, tout autour de la terre pour y étendre sa fumée, le bruit de sa cloche, le crissement sur les rails comme une poésie moderne, c'est la cigarette, cette cigarette que tu tiens en permanence entre les lèvres, c'est le feu des astres du ciel, c'est un brasier d'étoiles filantes qui nous guide encore, toujours, seul et rouge sur la peau craquelée du monde. "

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Ils disent:

" Eblouissant  ! " 

" Disons-le tout net, même si cela ne fera pas plaisir aux gloires indétrônables, aux noms souvent vantés, Sergoï est, avec Aubevert, Besschops, Bonhomme, Dancot, Noullez, Vandenschrick et quelques autres, l’honneur des lettres poétiques belges."

Philippe Leuckx, Les Belles phrases