C'est nuit blanche à Paris. Julien Marcland, poète et comédien, occupe avec une dizaine de collègues de musique et de mots le Carré Baudoin, sur les hauteurs de Ménilmontant. C'est là qu'on peut crier, dire, parler, mais aussi coller des affiches ou tendre des banderoles au-dessus du paysage parisien qui s'étale à nos pieds.
La police passe par hasard et me voit coller. "Vous savez que c'est interdit?" me demande l'homme cuirassé à la fenêtre de sa voiture. "Oui, je sais, dis-je." "Alors vous allez la décoller?" "Bon, je peux décoller celle-ci." Merci, dit encore la moustache. De rien. Je sais que j'en ai collées quinze autres dans le quartier.
La soirée sera très belle en compagnie de Célestin DeMeeus, auteur d'une fabuleuse "Cavale russe" éditée chez Cheyne, puis de Tom Buron, de Estelle Dumortier et d'autres voix dont j'ai oublié malheureusement les prénoms. Il est une heure du matin lorsque s'éteignent les lampions.
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